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Cendres
d'un siècle, A Dux, dans la bibliothèque d'un château perdu dans les neiges, la nuit de la St Sylvestre 1799, un vieil homme aigri va vivre son ultime histoire amour avec la femme née des cendres de sa vie avant de tirer sa révérence au monde. Un
spectacle où théâtre et poésie
se marient, Avec
Mise en scène : Sylvaine
Chauvin |
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DATES DE REPRESENTATIONS | |||||||||
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Marina Tsvetaieva 1892 1941
est aujourd'hui reconnue comme l'une des plus grands poètes du XX ème
siècle.
Marina Tsvétaïéva naît en 1892 dans une famille
d’intellectuels. Elle écrit très tôt des vers. Elle fréquente le milieu
des futuristes russes dès les années 1910. Elle se lie avec toutes les
figures de la poésie russe de l’époque dont les plus célèbres sont
Maïakovsky et Pasternak.
Alors qu’elle appelle de ses vœux la révolution, elle va souffrir dans
sa chair de ses excès. Son mari, bien que de gauche, s’engage dans
l’armée blanche et Marina n’a pas de nouvelles de lui pendant 4 ans.
Une de ses filles meurt de faim dans un pensionnat. Elle est forcée à
l’exil en 1922. Elle vit 17 ans à Paris dans le milieu des émigrés
russes qui n’apprécient guère son esprit révolté. Son mari qui est
devenu un espion soviétique rentre en Russie dans les années trente.
Il convainc Marina de rentrer ce qu’elle fait au moment des grandes
purges. Son mari est arrêté en 1939. Marina Tsvétaïéva se suicide en
1941, peu avant que son mari soit exécuté par le régime soviétique. Sa
deuxième fille est enfermée au goulag et n’en sortira que dans les
années cinquante. Son fils s’engage dans l’armée et est tué au combat.
L’essentiel de son œuvre est poétique. Ses recueils les plus célèbres
sont « Le ciel brûle », « Insomnie », mais elle en a écrit beaucoup
d’autres (beaucoup ne sont disponibles qu’en russe) tant elle a écrit.
Ce fut son occupation principale durant toute sa vie, sacrifiant tout à
son besoin d’écriture.
Si elle n’adhérera jamais aux thèses futuristes qui sacrifiaient tout à
l’invention de nouvelles formes artistiques, elle ne cessera de
chercher dans son écriture des modes de versification nouveaux. Sa
poésie est musicale avec des recherches très inventives sur le rythme,
sacrifiant souvent la syntaxe pour rendre compte des motifs rythmiques
qu’elle recherche. Mais si son travail sur la forme est puissant, il ne
se fait pas au détriment du sens qui n’est jamais obscur. Sa poésie est
limpide (à l’opposé d’un Mallarmé ou d’un René Char) ; elle ne
nécessite pas de clé de lecture tant elle fait appel aux images, à nos
sens.
Vendredi 30 septembre 2016 à Alban (81) à 20h30
Samedi 24 septembre 2016 à Saint Céré (46) 14h30
Samedi 21 mai 2016 à Argelès Gazost
Vendredi 12 février 2016 à Plaisance du Touch 21h
Vendredi 27 février 2015 à Plaisance du Touch 21h