Amour de Cendres
La Dépèche
Février 2016
La
Dépèche Mars 2015 |
Une spectatrice nous a écrit après avoir vu AMOUR DE CENDRES:
Quels mots…
Incandescent. Brûlant. Un texte théâtral où le personnage se consume
sur scène.
Dans une solitude flamboyante, Philippe Gagneret donne corps à
Casanova, se jette à corps perdu dans un texte sans concession, dans un
jeu complexe où légèreté et grâce côtoient ce qui existe de plus cru
dans l’amour physique. Car il s’agit avant tout d’amour, amour de
l’amour, amour de la vie… Philippe Gagneret s’impose, seul sur scène, terriblement habité par son
personnage, possédé même, tel un damné par Casanova. L’omniprésence des
flammes, dans lesquelles, il brûle sa correspondance amoureuse, n’est
pas sans évoquer l’enfer dans lequel le personnage se tord. Enfer de ce
corps vieillissant, enfer de ces heures que l’on sait dernières, enfer
de ce monde devenu, soudain, incompréhensible.
Au cœur d’une mise en
scène très soignée qui souligne la poésie, l’ardeur, la démesure du
personnage, Casanova reste hanté par ces corps féminins, suggérés sans
cesse et que l’on croit frôler sur scène, tant ils deviennent réalité…
Le siècle des lumières
Virginie
|