LE JOURNAL D'UN FOU |
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Adaptation théâtrale | ||||||||||||
de la nouvelle | ||||||||||||
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Nicolas GOGOL | ||||||||||||
Mise en scène et adaptation : | ||||||||||||
Sylvaine CHAUVIN | ||||||||||||
Les Photos |
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avec PhilippeGAGNERET | ||||||||||||
PRIX DINTERPRETATION MASCULINE au FESTIVAL DE SAINT ANDRE (66) en 2008 | ||||||||||||
Représentations 2008 Représentations 2007 Représentations 2006 |
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Auxence Ivanov Propritchine, la quarantaine passée, célibataire, noble mais pauvre, travaille depuis plusieurs années, au sein d'un ministère de la Russie tsariste du XIXème siècle : il trie des paperasses et taille les plumes du directeur. Ce petit fonctionnaire sans argent, sans amour et sans avenir, "conseiller titulaire" (un des plus bas échelon de la hiérarchie administrative) a "du brouillamini dans la cervelle" comme ne cesse de lui répéter son chef. |
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En écrivant son journal, jour après jour, il nous entraîne dans sa descente inéluctable vers la folie à travers un univers fantastique où les chiens parlent et écrivent, où la Lune est habitée par des nez et les coqs ont une Espagne. Avec dans le rôle d'Auxence Ivanov Propritchine : |
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à la régie: Arnaud WINTER |
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LE MOT DU METTEUR EN SCENE De la nouvelle, j’ai extrait ce qui me touchait le plus par son humanité: la chute progressive d’un homme dans la folie, le cheminement logique du fou.Je n’ai gardé de la Russie que quelques éléments qui résonnent toujours à nos oreilles: les noms, la hiérarchie du fonctionnariat....Nicolas Gogol, lui, plaçait cette nouvelle à Saint Pétersbourg dans son époque décrivant avec son écriture satirique un monde qui nous semble maintenant étranger et lointain. Le décor, un espace semi-fermé qui tient lieu à la fois de bureau et de chambre, au sol et aux murs recouverts de journaux, le monde extérieur représenté par d'étranges silhouettes menaçantes à l'allure vaguement russe, se confond avec l’espace mental de Proprichtine. L'apparition d'hallucinations auditives et d'idées délirantes semble logique dans un tel espace. Ce n'est que lorsque le décor s'effondre qu'on se rend compte qu'il est tombé dans le délire de la folie et là dans ce décor blanc, sans repères, il n'y a plus de place que pour la compassion pour ce pauvre fou. Sylvaine CHAUVIN |
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